Nord : les richesses naturelles du Terril, symbole de mutation

Le soleil se lève à peine sur les jumeaux de Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais). Doucement, la nature se réveille, mais déjà les premiers sportifs attaquent les dénivelés du Terril, terrain d’entraînement exceptionnel. “Grâce à nos ancêtres, qui ont réalisé ce site, on peut s’amuser, s’entraîner les jambes, le cardio”, explique l’un d’eux. Vincent Cohez est un autre habitué du site. Il est directeur technique au sein de la chaîne des terrils. Un naturaliste qui garde le même plaisir à chaque montée. “J’adore venir ici tôt le matin, parce qu’on voit le Terril autrement. Chaque jour, c’est un beau spectacle”, souligne-t-il.

Un site ouvert à tous

Une nature en perpétuelle évolution. Et les plantes en sont l’un des meilleurs indicateurs. Un bel exemple, le pavot cornu, qui pousse plutôt en bord de mer. Au pied du Terril, autre décor. Des prairies fleuries très riches en espèces et une diversité végétale rare dans la région. Diversité, aussi, des paysages. “On est plus vraiment dans le bassin minier, on est dans un écrin de nature”, se réjouit Vincent Cohez. Courir, randonner ou flâner, le site est volontairement laissé ouvert à tout le monde, pour venir se réapproprier cette friche minière. Seul l’un des jumeaux est réservé à ses gardiennes, les chèvres, nouvelles ouvrières d’un milieu toujours en mutation.

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