Pour son premier discours, le roi Charles III a dû aller à l’encontre de ses convictions. Un projet de loi “soutiendra l’octroi de licences pour de nouveaux gisements de pétrole et de gaz afin d’aider le pays à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 sans ajouter de charges excessives aux ménages”, a déclaré le souverain sans sourciller mardi 7 novembre, lui qui est connu pour son engagement de longue date en faveur de la défense de l’environnement.
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“Soucieux” de perpétuer l’héritage de sa “mère bien-aimée”, Elizabeth II, Charles s’est prêté à ce rituel de la vie politique britannique, qui ouvre formellement la session parlementaire. Il l’avait déjà fait en tant qu’héritier en mai 2022, en prononçant le précédent discours du trône au nom de sa mère, dont la santé déclinait.
Un discours clé pour l’avenir de Rishi Sunak
Après l’épidémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine, “la priorité de mon gouvernement est de prendre les décisions difficiles, mais nécessaires à long terme pour changer ce pays”, a souligné le monarque dans ce discours préparé par le Premier ministre, Rishi Sunak. Par la voix du roi, l’ancien ministre des Finances et banquier d’affaires de 43 ans a répété sa volonté de lutter contre l’inflation, de faire baisser les factures des citoyens britanniques, mais aussi de former plus de médecins et infirmières et d’interdire progressivement la vente de cigarettes au Royaume-Uni.
Ce premier discours pourrait aussi être le dernier de Rishi Sunak, qui peine à insuffler un nouvel élan, alors que des législatives sont prévues l’année prochaine. L’allocution de dix minutes, moment clé de la vie politique, constituait l’une des dernières chances pour le Premier ministre de donner une idée du cap suivi pour renverser la tendance.