Découvrez quelle mort du cinéma des années 80 a marqué les esprits au point d'influencer toute une génération.
Si vous avez vu Scarface, vous vous souvenez forcément de sa scène de fusillade finale où Tony Montana, cocaïné au dernier degré, s’empare d’un fusil d’assaut avec lance-grenades et massacre les hommes de Sosa, producteur de ladite cocaïne, venus lui chercher des noises.
Scarface
De
Brian De Palma
Avec
Al Pacino,
Michelle Pfeiffer,
Steven Bauer
Sortie le
7 mars 1984
Streaming
Après s’être battu férocement, Tony Montana finit mitraillé à mort, puis descendu d’un coup fatal de fusil de chasse dans le dos. Il bascule alors par dessus la rambarde de son escalier et atterrit la tête dans son bassin, devant lequel trône encore sa statue portant la fameuse enseigne à néons “The World Is Yours”, “Le Monde est à vous”. Le crime ne paye pas.
Une mort iconique qui a fasciné plusieurs générations depuis la sortie du film en 1983.
Ainsi finissent les gangsters, mais aussi le rêve d’une vie meilleure. Montana était parti de rien (avec Manny, il commence le film en étant plongeur) et avait gravi un à un les échelons du trafic de drogue afin de devenir son propre patron, se sortant par là-même de la misère. Mais c’est l’ambition de Tony, qui veut “le monde et tout ce qu’il y a dedans” qui le pousse dans une voie qui lui sera fatale.
A cause de la mort du personnage, son slogan “Le Monde est à vous” est finalement assez ironique puisque Tony pensait que le monde lui appartenait, mais “le monde” est venu lui faire comprendre que ce n’était pas le cas. Une morale cynique qui résonne encore aujourd’hui.
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Si le film a marqué le genre “gangster” au cinéma, son influence est palpable dans d’autres domaines. Par exemple, nombre d’artistes de rap ont mentionné Tony Montana dans leurs textes, soit pour glorifier la réussite financière de ce personnage ambitieux et jusqu’au-boutiste soit pour critiquer ses choix et pointer sa fin tragique.
Dans le rap français, on trouve Booba et Gradur en passant par Stomy Bugsy, Rohff, PNL ou Oxmo Puccino. Ce dernier écrivait d’ailleurs en 1997 : “J’finirai pas comme Scarface / Percé de partout / Blaze dans la coke / Et criant : “Fuck, Motherfucker”.”
Et pour découvrir des détails cachés du film de De Palma, c’est par ici :
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