Reportage Dans le golfe de Guinée, les militaires français luttent contre la piraterie à bord du "Premier-Maître l'Her"

Il est 9 heures dans le port de Cotonou, la corne de brume signale l’appareillage imminent du patrouilleur Premier-Maître l’Her, un navire de la marine française datant de 1981. “Postes de combat de vérifications !” C’est le branle-bas pour les 95 membres d’équipage. La moyenne d’âge est de 26 ans et les traits sont tirés après trois mois de mission et trois jours d’escale à Cotonou.

À environ sept milles nautiques des côtes, un esquif rapide fond sur le navire français et se place à couple. Six fusillés-marins béninois, constitués en équipe de visite, embarquent dans le navire français. “On se fait passer pour un bateau suspecté de piraterie, détaille le capitaine de corvette adjoint du commandant. L’idée, c’est qu’ils vont venir pour inspecter le bateau. On appelle ça une enquête de pavillon, c’est-à-dire qu’ils vont vérifier déjà si tous les papiers sont en règle et puis si la cargaison est conforme à ce qui a été déclaré. Ils arrivent en équipe constituée et sont bien organisée. Au sein de leur équipe, ils ont plusieurs mini groupes et chacun a une tâche bien particulière.”

Les marins français peu coopérants sont mis à terre et entravés sur le pont supérieur, pendant que le reste de l’équipe fouille le bateau. “Dans le scénario, il est normal aussi, qu’en tant que bateau arraisonné, on fasse les récalcitrants parce qu’on veut savoir quelles sont leurs réactions pour faire le minimum de dégâts collatéraux”, détaille un officier du bâtiment.

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