En salles depuis mercredi, "À la belle étoile" avec JustRiadh s'inspire du parcours d'un véritable pâtissier.
À la belle étoile de Sébastien Tulard
Avec Riadh Belaïche, Loubna Abidar, Christine Citti…
De quoi ça parle ? Depuis son plus jeune âge, Yazid n’a qu’une passion, la pâtisserie. Elevé entre famille d’accueil et foyer, le jeune homme s’est forgé un caractère indomptable. D’Epernay à Paris en passant par Monaco il va tenter de réaliser son rêve : travailler chez les plus grands chefs pâtissiers et devenir le meilleur.
À la belle étoile
Sortie :
22 février 2023
|
1h 50min
De
Sébastien Tulard
Avec
Riadh Belaïche,
Loubna Abidar,
Christine Citti
Presse
2,9
Spectateurs
3,7
Séances (271)
Un parcours extraordinaire
À la belle étoile retrace le parcours de Yazid Ichemrahen, qui, après avoir grandi dans une famille d’accueil et dans des foyers, se passionne pour la pâtisserie à l’âge de 14 ans.
Il se forme, notamment en tant qu’apprenti, auprès du chocolatier Pascal Caffet – Meilleur Ouvrier de France et Champion du Monde de Pâtisserie –, des pâtissiers Angelo Musa – Sacré Champion du Monde de Pâtisserie en 2003 et M.O.F. pâtisserie en 2007 – et Philippe Conticini ainsi qu’à l’école de Joël Robuchon. Yazid Ichemrahen obtient en 2014 le titre de Champion du monde des desserts glacés.
Il est revenu sur son parcours dans deux livres : Un rêve d’enfant étoilé – Ccomment la pâtisserie lui a sauvé la vie et l’a éduqué, et Créer pour survivre, vivre pour ne pas sombrer.
Genèse
À la belle étoile est née sous l’impulsion des producteurs associés Laurence Lascary et Lahoucine Grimich, qui avaient découvert le parcours de Yazid Ichemrahen via un article sur le site de l’émission Clique de Mouloud Achour, où Ichemrahen présentait son dernier livre. Lascary et Grimich en ont acheté les droits pour le porter à l’écran. Cédric Ido a écrit le scénario et devait réaliser le film mais, occupé par un autre projet, il a laissé sa place à Sébastien Tulard.
Celui-ci était alors hospitalisé. Il guérissait d’un cancer : “À ce moment-là, je n’avais plus qu’une chose en tête : sortir de là pour commencer à travailler sur le film. J’ai eu, grâce à ce projet, la meilleure rééducation pour me remettre. Le scénario était formidable, il m’a beaucoup touché.”
Just Riadh
Le réalisateur revient sur le casting de Riadh dans le rôle principal : “Lors de son casting, j’ai ressenti beaucoup d’empathie. Il a fait une proposition pleine de maladresse. Je ne sais toujours pas si c’était voulu ou non, mais j’ai adoré ça. Je pense que nous étions sur la même longueur d’onde. La manière dont il dictait son texte, c’était exactement le ton que j’attendais. Il ne savait pas où se positionner, c’était très intelligent. Il devait jouer un jeune qui entre dans une cuisine pour la première fois. Il était un peu gauche et même sa façon de s’adresser au chef était en décalage.”
Le comédien, plus connu sous son pseudonyme d’influenceur, Just Riadh, trouve avec À la belle étoile son premier grand rôle au cinéma. On a pu le voir auparavant dans 30 jours max et La Bonne conduite. Son premier casting était pour Hors normes, le film d’Olivier Nakache et Éric Toledano : “J’ai adoré l’exercice, j’ai compris que c’était exactement ce que j’avais envie de faire.” Il a passé des castings pendant trois ans, dans l’espoir de décrocher un rôle et de se consacrer pleinement à un projet. Sur le tapis rouge de Cannes en 2021, il est approché par le producteur Lahoucine Grimich, qui lui parle d’À la belle étoile. “J’étais convaincu qu’il fallait que je fasse ce film. L’histoire est folle, et elle est vraie. Me mettre dans la peau d’un pâtissier, faire une formation pour mieux l’incarner, c’était génial.”
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Apprentissage
Pour Riadh, passer de créateur de contenus, où il contrôle tout, à comédien, a été un véritable défi qui l’a sorti de sa zone de confort : “Cette fois, j’ai été obligé de me laisser guider, de faire confiance et de m’appuyer sur une grosse équipe (réalisation, production, régie…). Tout d’un coup, je suis devenu le petit maillon d’une grande chaîne. C’est ce que j’ai préféré dans l’expérience : composer ensemble. C’est en cela que le cinéma est magique pour moi.”
Le comédien a suivi une formation pâtisserie mais aussi de sculpture sur glace pour les besoins du film. “Ils m’ont envoyé dans des laboratoires, où, entouré d’autres élèves, j’ai appris et je me suis imprégné de l’atmosphère, des mouvements, des gestes.”