C’est un moment historique qui s’est déroulé au siège des Nations Unies, samedi 4 mars au soir, à New York (États-Unis). L’émotion est intense, la présidente de la commission fond en larmes, il a fallu 15 ans de discussions et de négociations pour parvenir à cet accord autour d’un texte pour protéger la haute mer. Et pour cause, l’enjeu est de taille. Elle recouvre plus de la moitié de la surface de la planète et cache des ressources gigantesques dans ses profondeurs qui suscitent les convoitises.
Des zones seront intégralement protégées
La pêche, le pétrole et le gaz menacent ce sanctuaire, que le texte paraphé samedi devrait en partie protéger. “Ça veut dire, soit des zones intégralement protégées, où aucune activité humaine n’est permise. Pas de pêche, pas de transports maritimes, pas d’extractions minières. Et des réserves hautement protégées, avec des activités humaines qui peuvent prendre place, mais qui vont être encadrées et réglementées”, explique Hélène Bourges, responsable des campagnes Océans chez Greenpeace France. Au-delà de la distance de 370 kilomètres des côtes, la zone économique exclusive des États, les règles de l’ONU s’appliqueront. En tout, 30 % des océans seront protégés.
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